Le phénomène était déjà amorcé en 2007 et 2008 mais la crise a accéléré le mouvement chez les annonceurs; le modèle de l'emailing à la performance devient une pratique banalisée sur le marché français de la prospection par email et même majoritaire en BtoC.
L'email à la performance modifie profondément le paysage des acteurs de l'emailing, change le déroulement d'une campagne d'emailing et impacte fortement la gestion d'une base de données.
Bien qu'il reste de nombreuses bases louées au "cpm classique", à terme, la performance n'est pas sans danger pour l'emailing de prospection.
En effet, mal gérée, cette pratique peut fortement diminuer les performances des campagnes, augmenter la pression commerciale chez les internautes, et au final rendre le canal email peu performant en prospection, comme c'est le cas dans certains pays étrangers (en Uk et Etats-Unis pas exemple).
L'email à la performance est il la dernière évolution de l'emailing de prospection ou une phase transitoire vers un modèle plus "raisonné" et plus "équilibré" ?
Des caractéristiques économiques particulières
Un modèle de rémunération qui favorise les annonceurs
L'email à la performance permet à l'annonceur de ne prendre aucun risque sur ses objectifs, car il impose ses critères acceptables de résultat.
Le risque économique est donc porté par le propriétaire de la base. Celui-ci cherchera d'ailleurs à obtenir une rémunération plancher de l'opération de façon à c
ouvrir ses frais et l'usure de la base.
Les commentaires récents