Un projet d'étude quantitative (avec le SNCD) en gestation me donne l'occasion de replonger dans une étude réalisée par abc-netmarketing et pannelontheweb sur le comportement de l'internaute par rapport à l'email.
Cela date de 2001 (un siècle sur Internet) et le titre est "les internautes face aux actions d’e-mail marketing ".
L'étude se base sur panel représentatif (à l'époque 500 internautes), méthodologiquement bien bordé mais aussi naturellement bien dépassé sur pas mal de questions.
Toutefois je tombe sur un résultat encore intéressant.
Sur la question suivante :
"Parmi les informations suivantes, quelles sont celles que vous êtes le plus
réticent à communiquer via un formulaire sur Internet ?"
On retrouve le téléphone comme la donnée la plus sensible suivi du nom et prénom.
Cela recoupe les remontées que j'ai de beaucoup annonceurs.
Le téléphone est difficile à obtenir en prospection/qualificiation mais pas l'adresse postale ni l'email. Tiens il manque l'évaluation de l'email dans l'étude.
A l'époque Bertrand Bathelot avait écrit :
"A contrario les informations communiquées le plus facilement sont
les centres d'intérêt (4%), ce qui est plutôt rassurant pour la fiabilité
des données transmises sur les services d’opt-in avec des choix de catégories
liées aux centres d’intérêts."
Toujours d'actualité ? Qu'en pensez vous ?
ps un bon article sur la gestion des formulaires en ligne chez web-analytique.com
Bonjour,
"Livrer" ses centres d'intérêt tendrait à prouver la pertinence d'outils tel Optin Solution (je ne cherche pas à faire de la pub - coupez le nom si vous le souhaitaez) : qu'en pensez-vous ?
Pour rappel : sur la page de validation d'abonnement à une newsletter, une liste de sites partenaires est proposée, sélectionnés pour leur affinité avec le site de référence. Cocher la ou les cases puis valider le bouton au pied du formulaire vous inscrit automatiquement aux newsletters des partenaires sélectionnés. Les adresses sont la propriété de l'annonceur d'origine, ses partenaires bénéficiant d'un coût de location avantageux.
Cette cooptation rencontre un bon succès outre-atlantique, dixit Vianney Poissonnier (Adistar), que j'avais rencontré à ce sujet il y a deux ans.
Rédigé par : yomguaille | 20 novembre 2006 à 15:49
bonjour,
Effectivement la "coregistration" est une technique très utilisée depuis plus de 5 ans aux usa. Elle se développe fortement en France et de nombreux acteurs (affiliation, louers de base de données, routeurs ASP ... )ont des projets en ce sens.
Par contre les informations déposées par l'internaute lors d'une "co inscription" sont très faibles. Il s'agit uniquement de compléter un premier abonnement à une newsletter par une deuxième abonnement proposé. Seul l'email est recueilli par l'éditeur de la newsletter. La qualification de l'internaute (si celle-ci est nécessaire) devra être effectuée par la suite ...
Pour découvrir concrètement un processus de "co-registration", je vous propose daller sur le site de www.cuisineaz.com, pionnier en france dans ce domaine
Rédigé par : pignonsurmail | 22 novembre 2006 à 08:55